Le Documentaire: Le développement du mouvement corporel
Varhung-Heart to Heart
Titre du spectacle : Varhung – Heart to Heart
Genre : danse (à partir de 6 ans)
Durée : 50 mn (sans entracte)
Genre : danse (à partir de 6 ans)
Durée : 50 mn (sans entracte)
Présentation du spectacle
« Maintenir la lucidité dans l’ivresse, c’est là un défi fascinant que relève cette œuvre. » - Performing Arts Review
Varhung – Heart to Heart est une création qui revisite la tradition de musique et danse des Païwans et en recueille les éléments formels pour les sublimer en un langage corporel contemporain qui, dans l’interaction des chants et de la danse, s’exprime sur scène à travers la riche gestuelle des danseurs. Dans cette œuvre, le chorégraphe Baru Madiljin est parti d’une plante, le gingembre coquille, qui joue un rôle important dans la vie de la tribu, pour élaborer les mouvements articulant la danse. Les membres de la tribu, accompagnés des danseurs, sont allés dans la montagne récolter du gingembre coquille et c’est ainsi que « les gestes précis et délicats accomplis – gestes de cueillette, de séchage, et d’épluchage par strates – sont devenus les éléments constituants des mouvements de danse de Varhung – Heart to Heart ». C’est d’une seule traite, sans la moindre pause, que les danseurs accomplissent l’intégralité de cette performance chorégraphique. De temps à autre surgissent les rythmes de la danse des 4 pas, une danse de fête des aborigènes Païwan, accompagnés de psalmodies puissamment scandées. Que ce soit dans le martèlement des pas, dans les mouvements de la danse ou dans l’intensité des chants, la tension dramatique se manifeste avec la force d’un choc émotionnel.
Varhung – Heart to Heart vise à instaurer avec le public un dialogue intime. Baru Madiljin utilise le chant, la danse et les paroles des performeurs comme une maïeutique amenant la mise à nu des lourds secrets qui pèsent sur leurs cœurs. Ce faisant, il souhaite que ce soit aussi pour le public une catharsis, l’occasion d’extérioriser les frustrations sédimentées au plus profond du cœur et, partant, de s’en libérer. Un spectateur déclare : « Les cris et mouvements des performeurs, tous chargés d’une tension existentielle extrême, sont une thérapie de libération de tout ce que l’on n’a pas le courage de formuler par des mots. Quand s’abattent sur les performeurs les feuilles de gingembre coquille, c’est comme si tout ce qui pèse sur le cœur se volatilisait en un instant. » L’intériorité sauvage qui s’exprime dans l’attitude farouche et déterminée des performeurs fait de ce spectacle une expérience intense, grandiose et bouleversante.
Dans ce spectacle, les performeurs deviennent auditeurs et locuteurs, avec deux questions : anemak (quoi) ? et makudja (comment) ?, sans cesse posées durant la danse, comme une interrogation aux quatre danseurs sur l’amour déçu et les difficultés de la vie. Nous prêtons toujours une grande attention aux soucis qui pèsent sur autrui, mais personne n’est en mesure de dire tout ce qu’il a sur le cœur. Varhung y remédie en agissant comme une catharsis.
Qu'est-ce que c’est les “Chansons du Compartiment forestier” ?
En fait, il arrive très souvent que les ouvriers forestiers ne peuvent pas rentrer chez eux pendant plusieurs mois à cause de leur travail et sont obligés de vivre tous ensemble dans une baraque. Puisqu’il n’y a rien à faire pendant les soirs et les nuits, ces travailleurs dont la plupart sont des jeunes aborigènes venant de différentes tribus sortent alors leurs guitares et chantent. Par conséquent, ces chansons, ayant été créées et diffusées par les ouvriers du compartiment forestier, sont appelées les "Changons du Compartiment forestier". Elles sont également devenues le berceau de la création des chansons aborigènes.
De l’époque de troc, au mode de vie de la chasse et de l'agriculture, puis à la vie moderne remplie de l’argent, les “Chansons du Compartiment forestier” se chantent avec les joies et les chagrins des aborigènes. Cers derniers expriment toutes leurs émotions dans les soi-disant “Chansons du Compartiment forestier”qui représentent directement la douleur et la dépression à travers leur chant sincère et profond. C'est la raison pour laquelle les “Chansons du Compartiment forestier” nous touchent autant.
Dans le spectacle, nos danseurs vont chanter un morceau de “Chanson du Compartiment forestier”. Ce morceau a été créé pour raconter l’histoire d’un ouvrier aborigène travaillant dans le lointain, et exprimer ses sentiments d’avoir appris que sa compagne était tombée amoureuse de quelqu’un d’autre.
Varhung – Heart to Heart vise à instaurer avec le public un dialogue intime. Baru Madiljin utilise le chant, la danse et les paroles des performeurs comme une maïeutique amenant la mise à nu des lourds secrets qui pèsent sur leurs cœurs. Ce faisant, il souhaite que ce soit aussi pour le public une catharsis, l’occasion d’extérioriser les frustrations sédimentées au plus profond du cœur et, partant, de s’en libérer. Un spectateur déclare : « Les cris et mouvements des performeurs, tous chargés d’une tension existentielle extrême, sont une thérapie de libération de tout ce que l’on n’a pas le courage de formuler par des mots. Quand s’abattent sur les performeurs les feuilles de gingembre coquille, c’est comme si tout ce qui pèse sur le cœur se volatilisait en un instant. » L’intériorité sauvage qui s’exprime dans l’attitude farouche et déterminée des performeurs fait de ce spectacle une expérience intense, grandiose et bouleversante.
Dans ce spectacle, les performeurs deviennent auditeurs et locuteurs, avec deux questions : anemak (quoi) ? et makudja (comment) ?, sans cesse posées durant la danse, comme une interrogation aux quatre danseurs sur l’amour déçu et les difficultés de la vie. Nous prêtons toujours une grande attention aux soucis qui pèsent sur autrui, mais personne n’est en mesure de dire tout ce qu’il a sur le cœur. Varhung y remédie en agissant comme une catharsis.
Qu'est-ce que c’est les “Chansons du Compartiment forestier” ?
En fait, il arrive très souvent que les ouvriers forestiers ne peuvent pas rentrer chez eux pendant plusieurs mois à cause de leur travail et sont obligés de vivre tous ensemble dans une baraque. Puisqu’il n’y a rien à faire pendant les soirs et les nuits, ces travailleurs dont la plupart sont des jeunes aborigènes venant de différentes tribus sortent alors leurs guitares et chantent. Par conséquent, ces chansons, ayant été créées et diffusées par les ouvriers du compartiment forestier, sont appelées les "Changons du Compartiment forestier". Elles sont également devenues le berceau de la création des chansons aborigènes.
De l’époque de troc, au mode de vie de la chasse et de l'agriculture, puis à la vie moderne remplie de l’argent, les “Chansons du Compartiment forestier” se chantent avec les joies et les chagrins des aborigènes. Cers derniers expriment toutes leurs émotions dans les soi-disant “Chansons du Compartiment forestier”qui représentent directement la douleur et la dépression à travers leur chant sincère et profond. C'est la raison pour laquelle les “Chansons du Compartiment forestier” nous touchent autant.
Dans le spectacle, nos danseurs vont chanter un morceau de “Chanson du Compartiment forestier”. Ce morceau a été créé pour raconter l’histoire d’un ouvrier aborigène travaillant dans le lointain, et exprimer ses sentiments d’avoir appris que sa compagne était tombée amoureuse de quelqu’un d’autre.
Chorégraphe
Baru Madiljin
Aborigène taïwanais de l’ethnie Païwan, il est diplômé de l’Université nationale des arts de Taïpei en Art de la danse. Bien qu’il ait vécu longtemps loin de sa tribu, il n’en a pas pour autant oublié la richesse de sa culture originelle. C’est avec son corps qu’il traduit les émotions et sentiments qui l’agitent. Les mouvements de danse sont en effet chez lui l’expression de sa conscience aborigène à la jonction de la tradition et de la contemporanéité. En 2009, il rentre dans son village natal, Sandimen, dans le district de Pingtung, où, avec sa sœur Ljuzem Madiljin, il crée le premier ensemble taïwanais de danse contemporaine de culture païwan. Il en devient le chorégraphe et principal créateur. De 2010 à 2015, chacune de ses créations fait sensation en étant retenue pour concourir au Taishin Arts Award. Le magazine anglais en ligne Spiked s’exclame : « La chorégraphie était puissante, les danseurs brillants et les musiciens exceptionnels ! » Le journal The Scotsman déclare : « Profondément émouvant… La passion est palpable…, les performeurs parviennent à communiquer tant de choses que la barrière de la langue semble avoir disparu. » In 2009, Baru Madiljin returned to his hometown, Sandimen in Pingtung, to join his sister in the work of passing on the indigenous culture and arts. He became the Choreographer and Dance Director of Tjimur Dance Theatre. |
Les membres de la troupe
Artistic Director|Ljuzem Madiljin
Choreographer|Baru Madiljin
Performer|Ching-Hao, Yang Ljaucu Tapurakac Tzu-En, Meng
Company Manager|Shu-Ting, Chiu
International Affairs Coordinator|I-Hsuan, LI
Stage Manager|Yin-Ping, Lin
Choreographer|Baru Madiljin
Performer|Ching-Hao, Yang Ljaucu Tapurakac Tzu-En, Meng
Company Manager|Shu-Ting, Chiu
International Affairs Coordinator|I-Hsuan, LI
Stage Manager|Yin-Ping, Lin
Principales tournées internationales
2019 : Vancouver International Dance Festival , Canada
2018 : Festival Off d’Avignon, France
2018 : Edinburgh Festival Fringe, Ecosse
2017 : Festival Off d’Avignon, France
2017 : “Odoru Akita 2017”, Japon
2016 : Festival Internacional Cervantino, Mexico
2014, 2015 : Edinburgh Festival Fringe, Ecosse
2012: Indigenous Arts Festival, Toronto, Canada
2018 : Festival Off d’Avignon, France
2018 : Edinburgh Festival Fringe, Ecosse
2017 : Festival Off d’Avignon, France
2017 : “Odoru Akita 2017”, Japon
2016 : Festival Internacional Cervantino, Mexico
2014, 2015 : Edinburgh Festival Fringe, Ecosse
2012: Indigenous Arts Festival, Toronto, Canada